Basquiat montre ses convictions dans ses œuvres. Il dénonce souvent l’oppression et le racisme subit par la communauté des africains-américains. Dans la toile Slave Auction datant de 1982, il représente la société en mettant en avant les outsiders. Dans le tableau The Death of Micheal Stewart, il lutte contre les violences policières en rendant hommage à Micheal Stewart, un Afro-Américain abattu par la police new yorkaise. Il montre également ces idées en représentant explicitement la violence : dans A Panel of Experts de 1982, il fait apparaître la forme du pistolet et des personnages ensanglantés se battant.

 Basquiat représente aussi souvent l’anatomie de ses personnages, comme dans la peinture Dusthead de 1982. Il s’agit d’un thème qu’il étudie depuis son accident de voiture à l’âge de sept ans.

Par ailleurs, Basquiat a plusieurs fois travaillé avec Andy Warhol. Les œuvres issues de cette collaboration sont originales en raison de leurs styles différents. Par exemple, Felix the cat est une peinture alliant le pop art de Warhol, avec notamment sa représentation du chat, et le néo-impressionnisme avec la tête primitive au milieu de la toile.

Jean-Michel Basquiat est un des artistes étasuniens les plus chers. Ses toiles s’arrachent pour plusieurs milliers à plusieurs millions d’euros. En 2017, son œuvre se vend à un prix record : Sotheby’s l’adjuge à 89 millions d’euros.
Article rédigé par S.C.