Robert Wlerick, estimation et cote
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Robert WLÉRICK
Robert WLÉRICK (1882-1944) - Baigneuse au turban- Bronze à patine brune - Épreuve ancienne signée "R.W. Wlérick", marque de "F. Barbedienne Fondeur Paris", estampillé "Bronze".Tirage avant 1944. 42,4…
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Qui était Robert Wlerick ?
Né à Mont-de-Marsan en 1882, Wlérick est le fils d'un ébéniste. Entre 1899 et 1904, il étudie à l'Ecole des Beaux-Arts de Toulouse, mais il est insatisfait de l'enseignement traditionnel qu'il reçoit. Wlérick part pour Paris en 1906, où il contacte un vieil ami également originaire de Mont-de-Marsan, le sculpteur Charles Despiau, qui avait travaillé comme l'un des assistants d'Auguste Rodin de 1907 à 1914. Par l'intermédiaire de Despiau, Wlérick rencontre l'école de sculpteurs figuratifs qui émerge à cette époque, en opposition à Rodin : il s'agit de Lucien Schnegg, Henry Arnold, Léon Drivier et Jane Poupelet. Alors que Rodin mettait l'accent sur le drame, le mouvement et le symbolisme, ces sculpteurs revenaient à une sculpture classique, dépourvue de détails accessoires ou d'élan narratif.
En 1907, Wlérick expose pour la première fois, au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. En 1908, il prend un atelier rue Dutot à Montparnasse, à proximité des ateliers de Schnegg et de Poupelet. En 1912, il sculpte La Petite Landaise, qui lui vaut les éloges de Rodin et un grand succès. Wlérick était un artiste figuratif qui modelait la forme humaine et s'intéressait principalement aux qualités formelles telles que l'équilibre et l'harmonie. Sa technique de modelage était sensible et subtile, décrivant la vie et le mouvement de son sujet. Ses œuvres étaient modelées dans l'argile au cours de nombreuses séances de travail, parfois pendant plusieurs années. Il a déclaré : "Je considère une œuvre d'art non pas comme une copie mais comme une interprétation et elle n'est jamais assez proche ou assez éloignée de la nature. Tous les éléments qui composent l'œuvre doivent toujours être tirés de la nature, mais ils doivent être réunis, simplifiés, mis en valeur, pour créer un ensemble harmonieux qui reste vivant".
De 1922 à 1943, Wlérick enseigne à l'Ecole des Arts Appliqués à l'Industrie à Paris et à partir de 1929, il succède à Emile-Antoine Bourdelle comme professeur à l'Académie de la Grande Chaumière. Il est devenu Chevalier de la Légion d'honneur en 1926. Son œuvre est représentée dans de nombreux grands musées français, dont le Musée national d'art moderne et le Musée d'art moderne de la Ville de Paris. Un musée à Mont-de-Marsan, dans le sud de la France, est largement consacré à l'œuvre de Wlérick et de Despiau.